MARDI,21 OCTOBRE 2008
Au sujet du nom de famille Rapaport (1)
Par le Dr Chanan Rapaport (2)
En tant que rédacteur de la nouvelle publication de Tov Shem Tov - dans le bimensuel historique Et-Mol, publié par l'Institut Ben-Zvi -, j'ai été invité par son rédacteur en chef à commencer cette agréable tâche en expliquant les origines, l'histoire et le folklore liés à ce nom de famille bien connu.
Cette famille est tenue en haute estime dans les milieux orthodoxes, car c’est un nom porté par les Cohanim, la caste sacerdotale juive qui a pris naissance avec Aaron le Grand Prêtre et son célèbre frère Moïse, notre ancien maitre et guide. Ceux qui portent ce nom sont évidemment appelés à bénir l'assemblée en récitant la bénédiction sacerdotale et sont en outre très demandés dans le but de satisfaire aux exigences de la cérémonie du rachat du premier-né (3).
L'histoire du nom
Par le Dr Chanan Rapaport (2)
En tant que rédacteur de la nouvelle publication de Tov Shem Tov - dans le bimensuel historique Et-Mol, publié par l'Institut Ben-Zvi -, j'ai été invité par son rédacteur en chef à commencer cette agréable tâche en expliquant les origines, l'histoire et le folklore liés à ce nom de famille bien connu.
Cette famille est tenue en haute estime dans les milieux orthodoxes, car c’est un nom porté par les Cohanim, la caste sacerdotale juive qui a pris naissance avec Aaron le Grand Prêtre et son célèbre frère Moïse, notre ancien maitre et guide. Ceux qui portent ce nom sont évidemment appelés à bénir l'assemblée en récitant la bénédiction sacerdotale et sont en outre très demandés dans le but de satisfaire aux exigences de la cérémonie du rachat du premier-né (3).
L'histoire du nom
Le symbole est représentatif de la période de la Renaissance italienne avec des femmes à demi vêtues et des feuilles de plantes entourant le médaillon. A l’intérieur sont les mains tendues dans la pose de la bénédiction sacerdotale, représentant le famille Rappa sacerdotale et le corbeau symbolisant le Juif errant dans le monde d'un endroit à l'autre.
Nous savons que, en 1520, quelque soixante-quinze ans avant l'impression du médaillon ci-dessus, l'un des membres de la famille se faisait appeler «le circonciseur, Yitzchak, fils de Yehiel , le Cohen des Ravens (6). C'est ce 'Raven' = Rape – qui représente la première partie du nom de famille et qui était bien connu depuis de nombreuses années par les membres de la famille.
De l'avis des chercheurs ultérieurs, la seconde moitié du nom de la famille = Porto vient de la ville de Portobuffole située à quelque quarante kilomètres au nord de Venise. La famille Rappa vécut dans cette ville avant 1480, près de 70 années avant que nous ne les trouvions à Porto-Legnago (7).
a) Brann, Mordechai. Das Geschlecht der "jungen Raben". Centenarium. 1890. pp 394-399.
b) Brann, Mordechai. Et Rosenthal, F. [Eds]. Gedenkbuch zur Erinnerung an David Kaufmann.Breslau , Schles. Verlages Anstalt s, 1900.
c) Carmoly, Elyakim. Haorvim uvnei Yonna. Redelhaim, 1861. [En hébreu].
d) Encyclopedia Judaica. [Version anglaise]. 1972. vol. XIII, p. 913-5, 1547-8, 1552-7.
e) Freimann, Aron. Haben Juedische Fluechtlinge ausMainz im xv. Jahrhundert den Buchdruk nach Italien gebracht? Journal of Jewish Bibliography. October 1938. Vol. 1[1], pp. 9-11.
f) Jacobi, Paul. The Genesis of the Rapaport family. Sharsheret Hadorot. 1994. Vol. 8[2], pp. V-IX.
g) Jewish Encyclopaedia. Vol. 10. 1901-1906. pp. 133-4, 317, 319-23.
h) Juedisches Lexikon. Harlitz, G. and Kirschner, B. (Eds). 1927-30.Berlin , Vol. IV, pp. 1232-5.
i) Lewin, Louis. Deutsche Einwanderungen in Polnische Ghetti. Jahrbuch der Juedischen
Literarischen Gesellschaft. 1906. Vol. 4, pp. 293-329. 1907. Vol. 5. pp. 75-154.
j) Nissim, Daniele. Famiglie Rapa e Rapaport nell’Italia Settentrionale (sec. XV-XVI) con
un’Appendice sull’origine della Miscellanea Rothschild. Rassegna Mensile di Israel. 2001.
Vol. 47 p. pp. 177-192.
k) Nissim, Daniele. Rapa and Rapaport Families inNorthern Italy in the 15th and 16th Centuries.
Avotaynu, International Review of Jewish Genealogy. 2003. Vol. 19 [1], pp. 29 –32.
l) Rapaport, Chanan. The Development of the Jewish Intellectual Class. Avotaynu, International
Review of Jewish Genealogy. 1995. Vol. 11[2], pp. 32.
m) Reifman, Yaakov. Toldot Avraham Menachem ben Yaakov Hacohen. Ha-Shachar. 1872. No.
3, pp. 353-376. [Hebrew]
Nous savons que, en 1520, quelque soixante-quinze ans avant l'impression du médaillon ci-dessus, l'un des membres de la famille se faisait appeler «le circonciseur, Yitzchak, fils de Yehiel , le Cohen des Ravens (6). C'est ce 'Raven' = Rape – qui représente la première partie du nom de famille et qui était bien connu depuis de nombreuses années par les membres de la famille.
De l'avis des chercheurs ultérieurs, la seconde moitié du nom de la famille = Porto vient de la ville de Portobuffole située à quelque quarante kilomètres au nord de Venise. La famille Rappa vécut dans cette ville avant 1480, près de 70 années avant que nous ne les trouvions à Porto-Legnago (7).
L'étendue de la dispersion de la famille et de ses contributions
Comme il a déjà été souligné, en 1380, nous trouvons la famille à Ratisbonne en Allemagne du Sud et ensuite à Mayence. Suite à de nombreuses expulsions ils ont erré avant d’arriver en Italie. De là, cette famille de rabbins, de médecins, de scientifiques, de titulaires de titres de noblesse et de banquiers s’est déployée vers le nord à Vienne, en Bohême et Moravie (aujourd'hui la République Tchèque), la Pologne, la Galicie, l'Ukraine, la Russie et la Lituanie. Ils se sont également déplacés vers l'est, vers la Hongrie, la Roumanie et la Bessarabie.
De l’Europe centrale et orientale, au début du 20e siècle, la famille s’est ensuite tournée vers le monde anglo-saxon – les États-Unis, le Canada, l’Angleterre, l’Australie et l’Afrique du Sud. Au cours de l'errance et à travers toutes les générations, Eretz Yisrael n'a jamais été ignorée.
Une analyse des contributions au cours des six cent dernières années de la famille Rapaport à la littérature religieuse et profane, à l'éducation, la science, la médecine, l'art, la finance et le commerce, est au-delà de la portée de ce bref résumé.
Une information pertinente à ce sujet peut être facilement trouvée dans toutes les biographies de membres de cette illustre famille, et pas moins, dans les biographies de ceux qui se sont mariés avec elle. Afin de mieux étudier et analyser l'histoire et la contribution de la famille, le Centre pour l'Étude de la famille Rapaport a été créé en 1990. Un objectif indispensable du Centre est constitué par notre recherche sur le «développement de la classe intellectuelle juive».
====================================
1) Il convient de souligner d'abord que le nom a été constamment orthographié partout comme Rapaport. Voici quelques-unes, mais pas toutes, des variations de l'orthographe: Rappaport, Rappoport, Rapoport, Rapoportov, Rapiport, Rapeport, Rapperport, Rapart, Ra ppa, Rapovich, Rapert, Rapport, Rapir et Praport.
2) Cet article est paru pour la première fois dans le périodique Et-Mol, vol. 31:2 (184), 2005 et dans Sharsheret Hadorot Vol.20.N. 2. Il est reproduit ici avec l’autorisation et grâce à la généreuse courtoisie de leurs comités de rédaction.
3) Le rachat du premier-né est un commandement de la Torah où il est mentionné à plusieurs reprises. Il y a une histoire largement répandue au sujet du célèbre Gaon de Vilna, connu par , son acronyme «Hagra » et qui était l'aîné de sa famille. Son père rempli t cette mitsvah à l’âge de trente jours comme l'exigeait la loi , mais il répéta cette mitsvah pour lui-même à l'âge adulte. Quand il rencontra le rabbin Haïm Hakohen Rapaport, le grand rabbin de Lvov, pour la première fois, il demanda de se racheter pour la troisième fois. Il le fit avec l'explication que: «Maintenant qu'il a avait accompli la rédemption grâce à un éminent Cohen, il avait l’esprit tranquille car cela avait été fait exactement comme requis par la loi juive."
4) L'auteur de cet article a personnellement entendu ces deux explications de la part du professeur éminent d'histoire, le Dr. Ben-Zion Dinur (Dinaburg), vers la fin de la Guerre d'Indépendance, avant qu’il ne soit nommé comme ministre de l'Éducation d'Israël. Le Professeur Dinaburg était convaincu de la véracité de ces explications.
Au siècle dernier, une discussion s’est développée dans des revues scientifiques et dans diverses encyclopédies (voir la bibliographie) au sujet de la source de ce nom. Il ya ceux qui sont convaincus que nous avons affaire à une seule famille sacerdotale, d'origine ashkénaze dont le nom fut d'abord RAFFA d’après la plaine de la Bavière au nord de la ville de Regensburg (Ratisbonne) (49o01'N / 12o07'E), d'où cette famille sortit de l'anonymat général. Les Juifs ont été expulsés de Regensburg dans les années 1420-1422 , après l'incitation malveillante du moine Giovanni Capistrano (1386-1456) et la famille est alors arrivée dans la ville de Mainz (Mayence).
5) Comme l’on sait, c’est Johannes Gutenberg de Mayence qui a inventé la première imprimerie mobile, en Europe, et ouvert à Mayence, la première maison d'édition. Nous savons qu'il a gardé secrètes ses connaissances professionnelles et a refusé d'enseigner aux Juifs la profession d'imprimeur, de peur qu'ils ne propagent des pensées hérétiques. Par conséquent, nous ne savons pas comment le rabbin Meshullam Yekutiel-Kuzi Rappa, (précédemment expulsé de Ratisbonne) et résidant maintenant à Mayence, a appris à être imprimeur. Cependant, après la seconde expulsion des Juifs de Mayence, on trouve le rabbin Meshullam Yekutiel-Kuzi Rappa en Italie du Nord. Il a ouvert une maison d'édition dans la bourgade Piove di Sacco (45o18'N / 12o01'E), dix-huit kilomètres au sud–est de la ville de Padoue. Il a imprimé le premier livre jamais publié en hébreu en 1472, la première partie de « Arba'a Turim » de Jacob Ben Asher. La publication d’ Arba'a Turim a été achevé en 1475 et le rabbin Meshullam Yekutiel-Kuzi, un fils de la famille Raffa-Rapaport est devenu le premier imprimeur en hébreu.
6) le rabbin Eliakim Carmoli, qui était le directeur de la section hébraïque de la Bibliothèque Impériale de Paris,
a intitulé ses recherches historiques sur les familles Rapaport et Young-Toivim, «Les corbeaux et les colombes», (publiées en 1861)
7) Un triste témoignage de Portobuffole (de la région de Trevizo) où la famille vivait avant 1480, est la « Diffamation du Sang » de 1480, qui est survenue dans le sillage de l'infâme « Diffamation du Sang » de Trente en 1475. Dans la transcription du procès, qui se trouve aujourd'hui dans la Biblioteka Marchana à Venise, les Juifs de Portobuffole ont été jugés pour l'assassinat d'un garçon chrétien à l’occasion du rituel de la Pâque juive. Cette insidieuse « Diffamation du Sang » a conduit à brûler vifs trois Juifs de Portobuffole sur la place centrale San Marco à Venise.
En Septembre 2005, donc plus de cinq cents ans plus tard, une délégation de la ville avec son maire et un prêtre est venue vers la communauté juive de Venise pour demander pardon et le pardon de cet acte répréhensible.
Soit dit en passant, en tant que représentant des Juifs d'Israël et des générations de la famille Rapaport à cette cérémonie intéressante, se trouvait le jeune chef d'orchestre israélien Mr. Dan Rapoport de Rehovot qui vit, temporairement, à Venise.
Bibliographie
Comme il a déjà été souligné, en 1380, nous trouvons la famille à Ratisbonne en Allemagne du Sud et ensuite à Mayence. Suite à de nombreuses expulsions ils ont erré avant d’arriver en Italie. De là, cette famille de rabbins, de médecins, de scientifiques, de titulaires de titres de noblesse et de banquiers s’est déployée vers le nord à Vienne, en Bohême et Moravie (aujourd'hui la République Tchèque), la Pologne, la Galicie, l'Ukraine, la Russie et la Lituanie. Ils se sont également déplacés vers l'est, vers la Hongrie, la Roumanie et la Bessarabie.
De l’Europe centrale et orientale, au début du 20e siècle, la famille s’est ensuite tournée vers le monde anglo-saxon – les États-Unis, le Canada, l’Angleterre, l’Australie et l’Afrique du Sud. Au cours de l'errance et à travers toutes les générations, Eretz Yisrael n'a jamais été ignorée.
Une analyse des contributions au cours des six cent dernières années de la famille Rapaport à la littérature religieuse et profane, à l'éducation, la science, la médecine, l'art, la finance et le commerce, est au-delà de la portée de ce bref résumé.
Une information pertinente à ce sujet peut être facilement trouvée dans toutes les biographies de membres de cette illustre famille, et pas moins, dans les biographies de ceux qui se sont mariés avec elle. Afin de mieux étudier et analyser l'histoire et la contribution de la famille, le Centre pour l'Étude de la famille Rapaport a été créé en 1990. Un objectif indispensable du Centre est constitué par notre recherche sur le «développement de la classe intellectuelle juive».
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1) Il convient de souligner d'abord que le nom a été constamment orthographié partout comme Rapaport. Voici quelques-unes, mais pas toutes, des variations de l'orthographe: Rappaport, Rappoport, Rapoport, Rapoportov, Rapiport, Rapeport, Rapperport, Rapart, Ra ppa, Rapovich, Rapert, Rapport, Rapir et Praport.
2) Cet article est paru pour la première fois dans le périodique Et-Mol, vol. 31:2 (184), 2005 et dans Sharsheret Hadorot Vol.20.N. 2. Il est reproduit ici avec l’autorisation et grâce à la généreuse courtoisie de leurs comités de rédaction.
3) Le rachat du premier-né est un commandement de la Torah où il est mentionné à plusieurs reprises. Il y a une histoire largement répandue au sujet du célèbre Gaon de Vilna, connu par , son acronyme «Hagra » et qui était l'aîné de sa famille. Son père rempli t cette mitsvah à l’âge de trente jours comme l'exigeait la loi , mais il répéta cette mitsvah pour lui-même à l'âge adulte. Quand il rencontra le rabbin Haïm Hakohen Rapaport, le grand rabbin de Lvov, pour la première fois, il demanda de se racheter pour la troisième fois. Il le fit avec l'explication que: «Maintenant qu'il a avait accompli la rédemption grâce à un éminent Cohen, il avait l’esprit tranquille car cela avait été fait exactement comme requis par la loi juive."
4) L'auteur de cet article a personnellement entendu ces deux explications de la part du professeur éminent d'histoire, le Dr. Ben-Zion Dinur (Dinaburg), vers la fin de la Guerre d'Indépendance, avant qu’il ne soit nommé comme ministre de l'Éducation d'Israël. Le Professeur Dinaburg était convaincu de la véracité de ces explications.
Au siècle dernier, une discussion s’est développée dans des revues scientifiques et dans diverses encyclopédies (voir la bibliographie) au sujet de la source de ce nom. Il ya ceux qui sont convaincus que nous avons affaire à une seule famille sacerdotale, d'origine ashkénaze dont le nom fut d'abord RAFFA d’après la plaine de la Bavière au nord de la ville de Regensburg (Ratisbonne) (49o01'N / 12o07'E), d'où cette famille sortit de l'anonymat général. Les Juifs ont été expulsés de Regensburg dans les années 1420-1422 , après l'incitation malveillante du moine Giovanni Capistrano (1386-1456) et la famille est alors arrivée dans la ville de Mainz (Mayence).
5) Comme l’on sait, c’est Johannes Gutenberg de Mayence qui a inventé la première imprimerie mobile, en Europe, et ouvert à Mayence, la première maison d'édition. Nous savons qu'il a gardé secrètes ses connaissances professionnelles et a refusé d'enseigner aux Juifs la profession d'imprimeur, de peur qu'ils ne propagent des pensées hérétiques. Par conséquent, nous ne savons pas comment le rabbin Meshullam Yekutiel-Kuzi Rappa, (précédemment expulsé de Ratisbonne) et résidant maintenant à Mayence, a appris à être imprimeur. Cependant, après la seconde expulsion des Juifs de Mayence, on trouve le rabbin Meshullam Yekutiel-Kuzi Rappa en Italie du Nord. Il a ouvert une maison d'édition dans la bourgade Piove di Sacco (45o18'N / 12o01'E), dix-huit kilomètres au sud–est de la ville de Padoue. Il a imprimé le premier livre jamais publié en hébreu en 1472, la première partie de « Arba'a Turim » de Jacob Ben Asher. La publication d’ Arba'a Turim a été achevé en 1475 et le rabbin Meshullam Yekutiel-Kuzi, un fils de la famille Raffa-Rapaport est devenu le premier imprimeur en hébreu.
6) le rabbin Eliakim Carmoli, qui était le directeur de la section hébraïque de la Bibliothèque Impériale de Paris,
a intitulé ses recherches historiques sur les familles Rapaport et Young-Toivim, «Les corbeaux et les colombes», (publiées en 1861)
7) Un triste témoignage de Portobuffole (de la région de Trevizo) où la famille vivait avant 1480, est la « Diffamation du Sang » de 1480, qui est survenue dans le sillage de l'infâme « Diffamation du Sang » de Trente en 1475. Dans la transcription du procès, qui se trouve aujourd'hui dans la Biblioteka Marchana à Venise, les Juifs de Portobuffole ont été jugés pour l'assassinat d'un garçon chrétien à l’occasion du rituel de la Pâque juive. Cette insidieuse « Diffamation du Sang » a conduit à brûler vifs trois Juifs de Portobuffole sur la place centrale San Marco à Venise.
En Septembre 2005, donc plus de cinq cents ans plus tard, une délégation de la ville avec son maire et un prêtre est venue vers la communauté juive de Venise pour demander pardon et le pardon de cet acte répréhensible.
Soit dit en passant, en tant que représentant des Juifs d'Israël et des générations de la famille Rapaport à cette cérémonie intéressante, se trouvait le jeune chef d'orchestre israélien Mr. Dan Rapoport de Rehovot qui vit, temporairement, à Venise.
Bibliographie
a) Brann, Mordechai. Das Geschlecht der "jungen Raben". Centenarium. 1890. pp 394-399.
b) Brann, Mordechai. Et Rosenthal, F. [Eds]. Gedenkbuch zur Erinnerung an David Kaufmann.
c) Carmoly, Elyakim. Haorvim uvnei Yonna. Redelhaim, 1861. [En hébreu].
d) Encyclopedia Judaica. [Version anglaise]. 1972. vol. XIII, p. 913-5, 1547-8, 1552-7.
e) Freimann, Aron. Haben Juedische Fluechtlinge aus
f) Jacobi, Paul. The Genesis of the Rapaport family. Sharsheret Hadorot. 1994. Vol. 8[2], pp. V-IX.
g) Jewish Encyclopaedia. Vol. 10. 1901-1906. pp. 133-4, 317, 319-23.
h) Juedisches Lexikon. Harlitz, G. and Kirschner, B. (Eds). 1927-30.
i) Lewin, Louis. Deutsche Einwanderungen in Polnische Ghetti. Jahrbuch der Juedischen
Literarischen Gesellschaft. 1906. Vol. 4, pp. 293-329. 1907. Vol. 5. pp. 75-154.
j) Nissim, Daniele. Famiglie Rapa e Rapaport nell’Italia Settentrionale (sec. XV-XVI) con
un’Appendice sull’origine della Miscellanea Rothschild. Rassegna Mensile di Israel. 2001.
Vol. 47 p. pp. 177-192.
k) Nissim, Daniele. Rapa and Rapaport Families in
Avotaynu, International Review of Jewish Genealogy. 2003. Vol. 19 [1], pp. 29 –32.
l) Rapaport, Chanan. The Development of the Jewish Intellectual Class. Avotaynu, International
Review of Jewish Genealogy. 1995. Vol. 11[2], pp. 32.
m) Reifman, Yaakov. Toldot Avraham Menachem ben Yaakov Hacohen. Ha-Shachar. 1872. No.
3, pp. 353-376. [Hebrew]
Au cours de ces siècles, il y eut deux explications folklorique à l'origine du nom de Rapaport:
1.Le première explication décrit le mariage de deux familles distinguées exilées d’Espagne - un fils de la famille Rapa a épousé une fille de la famille Porto (Portugal). Le résultat du mariage des deux a été la création d'un nouveau nom de famille - Rapaport.
2. La deuxième explication fait valoir que le nom de Rapaport a été la combinaison de l'important »Rav '[rabbin] de la ville de Oporto, une ville importante du Portugal. Personne n'a jamais pris la peine, semble-t-il, d’essayer de traquer l'identité de ce rabbin important dans l'histoire des Juifs du Portugal, mais, en dépit de cela, cette explication a eu une vaste et très importante résonance (4).
Avec la seconde expulsion des Juifs de Mayence (5) en 1462, nous trouvons une partie de la famille dans le nord de l'Italie dans la région fertile de la vallée du Pô. Un fils de la famille Raffa s'installe à Venise où il a servi comme un rabbin. Un autre a déménagé à Porto, qui est aujourd'hui identifiée à la ville de Lenyago = Legnago (45o10'N / 11o19'E) à l’est de Mantoue.
La seconde moitié du nom Rapaport est tirée du nom de la ville de Porto. Quand le fils qui vivait à Porto s'installe à Venise, les juifs de Venise ont voulu faire la différence entre lui et le rabbin récemment arrivé. Ils l'ont appelé «le Raffa de Porto » tandis que leur rabbin était« le Raffa de Venise ». Au fil du temps le nom de Raffa-Porto est resté, d'où Rapaport.
D'autres soutiennent que le nom Rapaport dérive du mot allemand désignant un corbeau = Rabe ou Rape.
Un corbeau apparaît sur le manteau des armes de la famille, découvert dans le Musée des boucliers de la noblesse au Musée du Prado à Madrid, en Espagne. On le trouve également sur la marque de l'imprimeur sur la page de titre de Minha B'lulah, le livre de Rabbi Abraham Menahem, fils de Jacob Cohen, publié à Vérone en 1594.
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